Capri
La ville fut habitée à une époque très reculée. Les preuves d’une installation humaine très ancienne furent trouvées à l’époque romaine ; selon Suétone (Vie des douze césars, Auguste, LXXII, 6), lorsque furent creusées les fondations de la villa d’Auguste, des os de géants et des « armes des héros » furent mis au jour. L’empereur ordonna que ces objets soient exposés dans les jardins de sa résidence principale, le Palais de la Mer, et certains considèrent que ce fut la première exposition de fossiles[réf. nécessaire]. Des fouilles réalisées à l’époque moderne ont montré qu’une présence humaine sur l’île peut être attestée au Néolithique et à l’âge du bronze[réf. nécessaire].
Tacite écrit qu’il y avait 12 villas impériales à Capri. Les ruines de celle de Tragara pouvaient encore être vues auxixe siècle.
Tibère, le successeur d’Auguste, construisit aussi une série de villas à Capri, la plus connue étant la villa Jovis. Depuis la petite église de la Madonna del Soccorso, qui s’élève désormais sur les ruines de l’antique demeure, la vue est à couper le souffle : elle balaie Ischia, Procida, la baie de Naples et la péninsule de Sorrente.